Stations Urbaines

Construction d'un théâtre utopique pour un seul spectateur. Inventer une nouvelle forme de théâtre expérimental. EIN SPORTSTÜCK : Le sport pour dire/dénoncer la guerre.

2006-2008, STATIONS URBAINES, un work in progress de la Compagnie sturmfrei mené sur deux ans, alors associée au Théâtre Saint-Gervais à Genève.

Première création suisse, La Bâtie – Festival de Genève en 2007 : Voir à haute voix !
Recréation lors du Festival Archipel en 2008
Recréation lors de la Biennale Charleroi-Danses en Belgique en 2009 : sleep and sound !

1. Orchestration de l’entier texte-fleuve de Ein Sportstück (Une pièce de sport). Flot musical de voix et de contre-voix évoquant l’absurdité et le pouvoir autoritaire des stéréotypes sociaux. Par exemple : l’économie politique, les corps productifs, le travail à la chaine, le sentiments de masse, le sport. Des émotions trop longtemps contenues, lâchées là comme des chiens, meute de voix aboyant, éructant, vociférant la haine, l’envie, la jalousie, la méchanceté, mass-médiocratie tout entière dégurgitée.

2. Transformer un espace urbain en une situation interactive et performative. Projection. Ecran. Décor.

3. Proposer une expérience inédite au spectateur dans le temps. Le théâtre pentagone est une pentagone en verre de 3m2 au sol et de 2m de haut, posé sur le toit du théâtre St-Gervais de Genève. Dans ce théâtre, accessible à un seul spectateur à la fois et pendant une année, seul le spectateur participe activement à la représentation.

VOIR A HAUTE VOIX : cette recherche questionne la corrélation entre différentes formes, tels que l'écriture du texte et celle de la ville ; la voix de l’acteur et l’écoute du spectateur ; l’absence physique de l’acteur et la présence urbaine de la ville à 360%;  la solitude du spectateur; l'intérieur et l'extérieur, le confinement, etc.